Manuel Pierre Besse

Photographe et Vidéaste D’exception,

Manuel Pierre naquit à Fontenay aux roses et grandit à Paris. Son père, lui offre son premier appareil photo à l’âge de 8 ans et en héritage sa passion pour la photographie ainsi qu’un sens esthétique sûr.

Manuel Pierre intègre à 16 ans la prestigieuse école Louis Lumière à Paris afin de se perfectionner techniquement et développer sa créativité.

De nature obstiné, curieux et perfectionniste, il expérimente tous les possibles en photographie et en vidéo, utilisant également des techniques cinématographiques pour servir ses images et retranscrire de manière sensitive ce qu’il perçoit de son environnement.

Il remporte de nombreux concours et se forme en parallèle aux beaux arts à l’Académie Charpentier ainsi qu’à l’ethnologie en Université.

Il rêve de voyages lointains, de nouveaux paysages, de nouvelles rencontres et perspectives et s’envole pour la première fois au Brésil le lendemain de ses 18 ans; il y retournera de très nombreuses fois et fera de nombreux autres voyages et expéditions…

Les yeux sont de formidables outils issus de longues évolutions, mais c’est à travers de nombreux autres sens et intuitions que Manuel Pierre explore l’univers photographique. Il ne se limite pas à simplement prendre la photo d’un endroit, il prend soin de partir à la recherche de lumières et d’ambiances particulières, éléments primordiaux pour obtenir un résultat optimal, une photo belle et originale à la fois.

Peu de personnes font ce travail de recherche en amont pour réussir à capturer en image le meilleur de l’endroit où ils se trouvent ou qu’ils ont choisi de photographier. « L’inspiration doit rester la chose primordiale, la beauté permet l’élévation de l’esprit, et donne à jamais l’envie d’atteindre les sphères éthérées »

Au-delà des décors qu’il immortalise, Manuel Pierre se distingue par la personnalité qu’il met dans chacun de ses clichés. On constate immédiatement un travail de couleurs et de contrastes qui donne cette impression surréaliste à la photo, souvent du grand angle. Sa vision de la nature est intimiste et révélatrice d’une émotion toute particulière.

Le photographe s’est d’ailleurs confié à ce sujet et a expliqué que, pour lui, l’essentiel était l’atmosphère qui régnait dans ses différentes prises de vue et que la démarche photographique était bien plus riche et importante que le résultat et que la finalité ne résidait pas pour lui là où on pourrait le croire.

En regardant simplement la beauté d’une photo­graphie éditée mais plutôt dans l’aboutissement d’un parcours de recherches, d’aventures personnelles et peu partagées, de longues heures de marche et d’observations, d’euphories, se lever très tôt, avoir froid, avoir peur et sentir qu’on n’est pas tout seul mais accompagné d’un cortège fantomatique sur Terre et également en mer…

Et marcher, nager, toujours plus loin jusqu’au moment où le miracle arrive ou n’arrive pas, selon le jour, l’heure, la disposition émotionnelle et mentale du moment.

L’activité physique active sa pensée, puis il s’arrête et observe, et se trouve dans un état d’ataraxie absolue et c’est bien souvent à ce moment là que le miracle arrive.

Manuel Pierre s’est affranchit de la technique photographique au fil des années afin de pouvoir savourer pleinement la beauté des paysages qu’il immortalise parfois même sans regarder dans l’objectif.

MANUEL PIERRE BESSE : DES CONNAISSANCES TECHNIQUES À NE PAS NÉGLIGER.

Même si le lien si singulier qu’il peut avoir avec la nature, le réel et la recherche des atmosphères sont des choses essentielles, il ne faut pas non plus laisser de côté l’aspect technique d’une réalisation.

Il aime le mouvement de l’eau, les vagues, amoureux de la mer depuis l’enfance, il a une véritable révélation à la lecture du livre du navigateur et écrivain Bernard Moitessier, la longue route, et cela l’a conduit à devenir cadet de la mer adolescent et à naviguer sur différents navires.

Il a toujours entretenu un rapport sensible aux éléments et à la mer en particulier. Il aime se sentir submergé de multiples impressions sensibles, une forme de transcendance qui le pousse à aller toujours plus loin dans ses périples le long du littoral, à chercher de nouvelles perspectives.

Concrètement, son travail commence par la recherche d’une ambiance spécifique ; cela va alors lui permettre d’immortaliser des lieux sous un angle différent.

Puis, il leur apporte sa touche personnelle grâce à sa maîtrise tech­nique de la prise de vue à la retouche, rendant les clichés texturés, presque palpables. Il avoue être inexplicablement attiré par les atmosphères étranges.

Outre le choix du lieu en lui-même, il explique qu’il porte un intérêt tout particulier aux conditions climatiques et au moment de la journée qu’il choisit pour photographier.

En effet, en fonction de ces critères, l’atmosphère dégagée ne sera pas la même.

Il en profite pour abolir définitivement le préjugé qui dit qu’une photo de nature réussie est une photo où il fait forcément beau, bien au contraire.

Lorsqu’il trouve l’ambiance qu’i l souhaite immortaliser, il se montre créatif en travaillant sur les contrastes et en utilisant des filtres dégradés ;

Il explique qu’il y aura également une étape de post­production à prendre en compte. Néanmoins, il avance que cela ne concerne pas toutes ses images.

Pour cause, il a révélé que seul un quart de ses clichés subissait un traitement avancé, pour le reste, le fait de garder cet aspect naturel lui tient particulièrement à cœur.

En effet, c’est dans la nature qu’il trouve ses sources d’inspirations ; cette dernière l’accompagne au quotidien afin de pouvoir donner vie à ses idées.

Il a l’habitude d’utiliser des longues poses pour faire ressortir les mouvements de l’eau et des nuages. Il confie marcher des heures seul de jour et plus souvent encore de nuit à la recherche d’autres perceptions sensorielles des
éléments.

Au cours de ses différentes séances, il est amené à beaucoup se concentrer sur l’exposition de ses images avec souvent la mise en place de filtres assombrissant.

Tous ces détails sont importants afin de pouvoir mettre en place la pose la plus optimale possible au regard du résultat souhaité.

Il précise, par contre, que ces réglages se doivent d’être étudiés au cas par cas. Alors que certaines scènes s’adapteront parfaitement aux poses longues, ce ne sera pas le cas pour d’autres.

En résumé, le travail d’un photographe se doit de prendre en compte tout un tas d’aspects pour obtenir un résultat véritablement satisfaisant et conforme à ce que l’on a à l’esprit.

Manuel Pierre Besse précise qu’il est important d’avoir un matériel adapté pour débuter la photographie de paysage ; ce dernier doit notamment être en mesure de résister à toutes les intempéries, en par琀culier si vous décidez de partir à l’assaut de climats difficiles.

UNE ENVIE DE VOIR ENCORE PLUS GRAND…

Manuel Pierre a mis en avant une volonté de partir en expédition scientifique et de pouvoir l’enrichir en tant que photographe et vidéaste ; il décrit notamment ce sentiment de découverte d’énergies cachées qu’il a été amené à découvrir de façon plus générale lors de ses différents voyages; cela lui a donné l’envie de voir plus loin et de se sentir prêt pour effectuer ce genre de reportages.

Il précise que cela serait une bonne opportunité d’inclure des personnes dans ses décors, ce qu’il n’a plus forcément l’habitude de faire mais qu’il a beaucoup fait par le passé.

Pour en savoir plus sur son univers et son travail, il est notamment possible d’aller faire un petit tour sur ses différents réseaux sociaux.

De surcroît, Il propose différents stages photographiques pour les particuliers et professionnels sur différents thèmes sur le littoral du golfe de Saint-Tropez, sur Saint-Tropez même et à l’étranger.

À noter qu’il a également collaboré et réalisé des films documentaires magnifiques.