La Réserve Des Monts d’Azur

IMMERSION AU MILIEU DES BISONS

A moins d’une heure de Nice et de Grasse, le plateau de Thorenc près de Gréolières, accueille la réserve des Monts d’Azur, un modèle exceptionnel du ré-ensauvagement avec des animaux rares à découvrir, dépaysement garanti…

Quand on monte à bord de la calèche et que l’on aperçoit au loin des bisons brouter, on se croirait dans un rêve… ou plutôt au temps de la Préhistoire !

En effet, la Réserve des Monts d’Azur nous propose un safari pas comme les autres à la découverte d’espèces animales ancestrales…

Sur 700 hectares, à plus de mille mètres d’altitude, entre falaises rocheuses, vastes pelouses, boisements remarquables, vivent en semi-liberté 800 animaux : bisons d’Europe, cerfs aux bois majestueux, élans, daims et chevaux de Prjevalski que peignaient déjà les hommes dans les cavernes il y a 25000 ans…

On fait ici un bond dans le passé, on vit une immersion dans la nature à la rencontre d’une faune européenne étonnante.

35.000 VISITEURS PAR AN

Patrice Longour, vétérinaire, a créé cette réserve il y a quinze ans après avoir travaillé de nombreuses années avec les animaux en Afrique.

Passionné par les bisons, il souhaitait dans cette démarche, les réintroduire sur ce territoire du haut pays niçois, 1400 ans après leur disparition, sensibiliser le public et prouver leur impact positif sur les espaces naturels.

Ce défi ambitieux est un succès ! Une cinquantaine de bisons vivent dans la réserve et s’y reproduisent.

Avec 35.000 visiteurs par an, la Réserve des Monts d’Azur s’auto finance grâce aux visites payantes. Le public, sous le charme, est impliqué, sensibilisé à la faune sauvage et à la biodiversité.

DES BOUSES BÉNÉFIQUES

Aussi, en menant des études depuis plusieurs années, Patrice Longour a réussi à prouver la bienfaisance des bisons sur l’environnement : grâce à leur action mécanique forte et par leur broutage, ils changent la morphologie de nos forêts méditerranéennes et renforcent le pouvoir immunitaire des arbres, notamment face à la sècheresse. Rien que ça !

En effet, contrairement aux vaches, la bouse des bisons est pleine de graines prêtes à regermer. Les sols autrefois arides sont devenus fertiles !

CHEVAL PRÉHISTORIQUE

Autre vedette des lieux : le cheval de Prjevalski.

Avec son poil mixte, sa crinière bien droite et sa queue peu touffue, il est la réplique parfaite de celui des peintures des grottes préhistoriques.

Pour rencontrer les grands herbivores, réunis en harmonie comme autrefois, rendez-vous à la Réserve des Monts d’Azur.

Loin d’être un zoo, elle est un projet écologique bâti sur le modèle des grands parcs africains et fait le bonheur des petits comme des grands !