Richard Bertino, Moorea

46 ANS DE SERVICE AU MOOREA PLAGE!

A Ramatuelle , le Moorea Plage fait partie des trois premiers établissements créés sur le sublime site de Pampelonne dans les années 50.

Ce lieu mythique a évolué en même temps que son directeur Richard Bertino, Rencontre…

La Gazette : Cette année, le Moorea célèbre ses 70 ans et vous vos 46 ans de carrière ! Comment cette longue histoire a­ t ­elle commencé ?

Richard Bertino : Je suis né à Gassin il y a un peu plus de soixante ans et on peut dire que j’ai grandi en même temps que le Moorea ! C’est à l’âge de seize ans que j’y ai fait mes premiers pas. J’ai commencé comme commis en alternance avec mes études pour me faire un peu d’argent de poche. Ma première fiche de paye date de 1976 !

C’est mon frère Roger (chef de cuisine pendant 40 ans au Moorea) qui m’a fait rentrer. Je suis parti du bas de l’échelle et j’ai gravi petit à petit tous les échelons : commis de salle, serveur, chef de rang avant de devenir directeur il y a une dizaine d’années. En réalité, les saisons se sont enchaînées sans que je me pose de question.

Un jour je me suis dit que j’avais bel et bien trouvé ma voie !

Oui, le Moorea fête ses 70 ans avec pour l’occasion une nouvelle décoration aux tonalités toujours très exotiques. En 1952, à sa création, le bois y était déjà roi, mais beaucoup plus sommaire…

La Gazette : La restauration, un métier passion ?

Richard BERTINO : Malgré les sacrifices que le domaine de la restauration exige, je ne regrette rien de mes choix professionnels. J’adore mon métier !

Même si on travaille pendant que les clients font la fête, que l’on ne profite pas de sa vie de famille au quotidien, j’adore le contact avec les gens, les multiples rencontres que je fais et le cadre exceptionnel du Moorea. Avec une vue imprenable sur la mer, c’est pour moi le plus bel établissement de Pampelonne !

Je suis heureux d’avoir effectué toute ma carrière ici. Daniel Coutal, mon ancien patron était un homme d’une simplicité et d’une gentillesse exceptionnelle.

Son fils Christophe qui a pris la relève, m’a également fait confiance en me nommant directeur.